Étrange manifestation féministe qui tabasse des femmes, et pourtant.
“L’Archidiocèse de Santa Cruz a exprimé sa désapprobation pour la nouvelle agression survenue en fin d’après-midi du 25 novembre, lorsqu’un groupe de féministes s’est rassemblé devant la cathédrale, en criant des slogans violents et des insultes. Une femme qui a tenté d’arrêter la manifestation a été attaquée et battue. ” Il est surprenant que ceux qui se sont proclamés défenseurs des femmes, agissent de manière violente contre ces mêmes femmes, comme dans le cas de la femme qui, défendant la cathédrale, a été attaquée et brutalement et violemment battue “, est-il écrit dans le communiqué de l’Archevêché, envoyé à Fides, qui a pour titre ” Oui à la défense des femmes, mais avec respect et non avec violence “.
Le 31 octobre, un groupe de féministes avait déjà vandalisé l’entrée de la cathédrale de Santa Cruz de la Sierra, alors que l’Archevêque Sergio Gualberti célébrait la messe dominicale. Les manifestants avaient barbouillé les murs de peinture rouge. Selon les médias locaux, par ces actions violentes, les militantes féministes ont contesté la position prise par l’Église catholique sur le cas d’une jeune fille de 11 ans tombée enceinte après des violences répétées. Après être sortie de l’hôpital, elle a été transférée dans un foyer géré par l’Archidiocèse de Santa Cruz, sur décision du Garant de l’enfance et de l’adolescence, en respectant le souhait de la jeune fille et de sa mère de ne pas recourir à l’avortement. L’explosion d’une bombe le 24 novembre à l’entrée du bâtiment abritant le siège de la Conférence épiscopale bolivienne à La Paz semble s’inscrire dans le même cadre, sans entraîner de conséquences pour les personnes mais seulement des dégâts matériels”
Source : Agence Fides