Interrompue depuis deux ans pour cause de Covid et de contraintes sanitaires lourdes, la nuit du Diable est de retour. L’occasion pour certains de se livrer à une véritable saturnale, le 4 juin dernier, dans un des territoires marqués par l’héritage du radicalisme anticlérical :
“par cette nuit d’orage, le Diable n’aurait pas pu mieux faire pour resserrer les rangs des joyeux promeneurs qui, presque tous, arboraient les costumes les plus extravagants, qui en moine ou en nonne hurlant « vade retro Satanas », qui en banane, en prisonnier américain, en chanteuse de bar sans oublier les fées, les clowns… Cette édition a commencé par un apéritif à Lasplagnes au son de l’accordéon et de la cabrette. Deux kilomètres plus loin, un « Quine sauvage » aux règles mystérieuses et paradoxales permettait à de nombreux promeneurs d’acquérir un lot des plus improbables“.